Rédaction

Vous trouverez ici un aperçu des articles que je rédige, avec des thèmes, des formats et des styles différents. Ils peuvent être optimisés SEO et accompagnés de photos d’illustration. N’hésitez pas à me contacter pour plus d’exemples et d’informations.

 

CUISINE

(Article + Recette)

Le gombo : une touche d’exotisme

Souvent boudé à cause de sa texture un peu gluante, le gombo est pourtant un légume qui possède de nombreux atouts.

Gombo, okra, lady finger… C’est sous bien d’autres noms encore qu’est connu ce petit légume vert originaire d’Afrique. C’est en réalité un fruit mais il est consommé comme un légume dans de nombreuses régions du monde (Inde, Antilles, Moyent-Orient).

 

Comment le choisir ?

Le gombo ressemble à un petit piment vert, allongé et duveté. Dans l’idéal, lorsque vous le choisissez, la taille ne doit pas dépasser une dizaine de centimètres. Pour une fraicheur garantie, il doit être bien coloré, sans tâches et bien ferme. Vous trouverez des gombos frais dans les épiceries exotiques et des versions surgelées ou en conserve dans de nombreux supermarchés.

Quels sont ses atouts nutritionnels ?

Ce « fruit-légume » contient seulement 30kcal pour 100g de produit. C’est donc un aliment pauvre en calories et en gras. Il constitue aussi une excellente source de fibres, de vitamines, de magnésium et possède un potentiel antioxydant.

Comment le préparer ?

Même s’il est possible de le manger cru, en salade, le gombo est le plus souvent consommé cuit, mariné, frit ou bouilli. Entier, coupé en deux ou en petits bouts selon de la recette, il doit surtout être bien nettoyé auparavant. Pour enlevez le mucilage (le duvet qui créé cette texture gluante), frottez-le doucement avec du papier absorbant, passez-le sous l’eau et égouttez-le. Surtout, veillez à ne pas l’abimer. Il faut également couper la tige et le bout du capuchon.

Comment le conserver ?

Le gombo ne se conserve pas plus de 3 jours dans du papier absorbant et dans le bac à légumes. S’il vire au noir, il faut le jeter. Vous pouvez aussi le mettre au congélateur après l’avoir blanchit 2min, égoutté et séché.

 

Gombos à l’indienne (à l’apéritif ou en accompagnement avec du riz)

250 grs de gombos

1 tomate

1 poignée de coriandre fraîche

1 oignon

1 gousse d’ail

2 cc de curry jaune

1 cc curcuma

1 citron

huile d’olive, sel, poivre

Nettoyez les gombos et coupez la tige (comme expliqué précédemment). Émincez l’ail et les oignons et faites-les revenir dans l’huile. Ajoutez la tomate coupée en petits dés. Au bout de 5 minutes rajoutez les gombos et les épices. Mélangez bien et laissez cuire environ 15 min. Au moment de servir, parsemez de coriandre et d’1/2 jus de citron.

 

 

VOYAGE 

(Article + Zoom + Pratique)

La Tanzanie, où la nature est reine

Avec sa superficie de 945 000 km2, la Tanzanie est trop vaste pour être découverte en une fois. Pour un safari, cap sur le nord et ses parcs exceptionnels dans lesquels l’homme se sent, tout à coup, tout petit.

C’est la réunification du Tanganyika et de Zanzibar qui a donné son nom à la Tanzanie ou, plus officiellement, à la République unie de Tanzanie. Les noms du Kilimandjaro, du Serengeti et du Nrogongoro évoquent à eux seuls la vie sauvage du pays. Dès l’arrivée à l’aéroport international, on sent l’ambiance changer : une émotion toute particulière émane des lieux. Le phénomène s’amplifie le lendemain, lorsque l’on prend la route, au départ d’Arusha, pour commencer le safari. C’est en partant vers l’ouest que vous traverserez les terres des Maasaïs, peuple d’anciens guerriers, aujourd’hui éleveurs de bétail. On les reconnaît facilement à leurs habits rouges à carreaux et aux imposants bijoux en perles dont ils se parent. Le voyage peut enfin commencer et le dépaysement total est assuré.

 

Petits parcs et grands animaux

Le parc national de Manyara couvre 330 km2, dont 250 km2 de lac. Malgré sa petite taille, il possède une végétation extrêmement variée. Les paysages sont parfois or et très secs avant de devenir, quelques centaines de mètres plus loin, verts et luxuriants. Cette diversité permet d’observer de nombreuses espèces d’animaux, et notamment, à certaines périodes de l’année, des milliers de flamants roses. C’est aussi « the place to be» pour qui veut contempler les hippopotames, car on peut les voir de beaucoup plus près qu’ailleurs. Manyara est une bonne introduction aux parcs nationaux car il présente un bon échantillon des animaux que l’on peut observer dans le pays, à l’exception des grands félins.

Un peu plus vaste, le parc du Tarangire est, quant à lui, le repaire des éléphants, des baobabs et des mouches tsé-tsé… Les inconditionnels du short/débardeur devront probablement modifier leurs habitudes vestimentaires ! Le soir venu, les camps et lodges situés dans les hauteurs du parc offrent une vue sur la savane baignée d’un coucher de soleil tel que l’on peut l’imaginer dans les rêves les plus fous.

 

Un volcan s’éteint…

La région du Ngorongoro, qui s’étend         sur 8 300 km2, est très connue pour son cratère. Les falaises qui l’entourent, hautes de 600 m, emprisonnent dans la caldeira les animaux tels que des gnous, des zèbres et des buffles qui ne sont pas les plus doués en matière d’escalade ! L’aire de conservation du Ngorongoro est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.

Ce parc offre une biodiversité incroyable. C’est souvent ici que l’on croise ses premiers lions et les rares rhinocéros. Cet ancien volcan de 20 km de diamètre, émerveille aussi par son paysage. Il est amusant d’observer l’orage localisé d’un côté de la caldeira pendant que l’on est à l’opposé, en plein soleil. Lorsque les pluies teintent de gris le fond vert dense des falaises, le site se transforme en une vraie peinture.

 

Le Serengeti, royaume des félins

Un troupeau d’éléphants qui chasse une famille de lions, un groupe de lionnes qui attaque un zèbre, les lionceaux qui accourent pour honorer le festin : voilà le spectacle fascinant qu’offre le parc du Seregenti. C’est un endroit mythique et, avec plus de 14 000 km2, il mérite une visite d’au moins deux jours, pendant lesquels on reste figé devant la puissance de la nature. Même les nuits dans les camps sont incroyables, rythmées par le rire des hyènes, juste à l’entrée de la tente. Le Serengeti est le sanctuaire de la faune par excellence.

Après avoir traversé tous ces parcs, vous pourrez sûrement vous vanter d’avoir vu le fameux big five : lion, léopard, buffle, éléphant et rhinocéros.

 

Zanzibar, le joyau de l’Océan Indien

Des odeurs, des couleurs et un charme fou. Voilà ce qui caractérise le mieux cette île que l’on appelle Zanzibar. Avec Pemba, elles forment un archipel baigné par des eaux turquoise. Les marchés grouillent, les femmes ramassent les algues à marrée basse et les hommes reviennent de la pêche sur leur boutre encore traditionnelle. Zanzibar est l’héritière des cultures perse et indienne. De la cuisine aux paysages en passant par l’architecture, elle offre un spectacle à couper le souffle.

 

Au cœur de l’archipel

S’il y a une seule balade à faire, c’est bien une visite de la vieille ville, un endroit fascinant et surprenant. Pas question d’y aller en voiture : les ruelles sont tellement étroites qu’il est impossible de se déplacer autrement qu’à pied ou en vélo. C’est un vrai labyrinthe dans lequel on se perd la tête en l’air, pour admirer les balcons mais aussi les portes en bois sculpté, véritables emblèmes de Zanzibar. La ville de pierre (Stone Town) est inscrite au patrimoine mondial de l’humanité. L’Unesco entreprend depuis plusieurs années un travail de restauration minutieux, car ces bâtisses de pierres et de coraux s’effondrent petit à petit.

Non loin de la vieille ville, il possible de faire le « Tour des épices ».  Au cœur de l’île, vous passerez entre les plantations et les jardins. Là, vous pourrez voir, sentir et gouter le clou de girofle, dont la culture reste une des principales activités de l’île. Zanzibar en est le premier exportateur mondial. Poivre, noix de muscade, cannelle, gingembre, cacao : le guide vous expliquera toutes les utilisations traditionnelles des végétaux qui vous entourent. N’oubliez pas d’acheter quelques épices à la sortie, en guise de souvenir !

Il serait dommage de partir sans aller faire un tour au marché des Jardins de Forodhani. Bien qu’un peu touristique, c’est un endroit charmant et joyeux. Dès 18h, c’est un festival de cuillères, de casseroles en fonte, d’odeurs et de crépitements. Ce marché nocturne propose tout un tas de brochettes de viande, volaille et de fruits de mer (demandez tout de même à ce qu’elles soient bien grillées). Le plus étonnant reste la pizza de Zanzibar ! C’est à vous de la composer. C’est surprenant, différent et délicieux alors n’hésitez pas.

 

Y aller

De nombreuses compagnies aériennes assurent des vols entre Paris et Dar Es Salaam. Vous pouvez aussi organiser votre voyage, étape par étape avec une agence. Si vous voyagez entre le continent et Zanzibar, sachez que vous devez avoir un bagage souple de 15 kg maximum.

Argent

La monnaie locale est le shilling tanzanien, mais la plupart des lodges et des commerçants acceptent les dollars US. Emportez le maximum de petites coupures et sachez qu’il n’y a pas de distributeur dans la savane : mieux vaut être prévoyant !

À emporter

Des jumelles sont indispensables à un bon séjour : c’est le meilleur moyen d’observer les animaux sans les déranger. De même, un télé-objectif sera très utile pour faire de bonnes photos. Côté valise, préférez les manches longues et les pantalons pour éviter les coups de soleil et les piqûres des mouches tsé-tsé.

Santé

Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire. Le traitement antipaludéen est, quant à lui, fortement conseillé.

 

 

VIE QUOTIDIENNE

(Article)

Le Feng Shui pour retrouver l’harmonie

Tradition chinoise vieille de plusieurs milliers d’années, le Feng Shui permet de retrouver l’harmonie et l’équilibre d’un lieu, mais aussi d’apaiser les maux de ses occupants.

De nombreux éléments sont à prendre en compte pour équilibrer le Feng Shui d’un lieu : l’âge des occupants, le calendrier chinois et les énergies qui sont au nombre de 8. Surfant sur la tendance du bien-être, de nombreux ouvrages sur le sujet ont été publiés. Accessibles à tous, ils permettent de mieux comprendre l’idée générale mais les techniques complexes restent malgré tout difficiles à appliquer correctement sans un minimum de formation. Simplifiée et édulcorée, la version moderne a pris le nom de Feng Shui New Age. Quant au Feng Shui traditionnel, très précis, il est dispensé aux praticiens par des Maîtres Feng Shui qui délivrent aux plus méritants ce précieux savoir vieux de plus de 6 000 ans…

Le Feng Shui, qu’est ce que c’est ? 

Le Feng Shui est avant tout une philosophie de vie. Feng signifie vent et Shui, eau. Le but recherché est de vivre en harmonie et de façon équilibrée avec les éléments qui nous entourent. On dit que le Feng Shui permet la liaison entre le ciel et la terre. Plusieurs écoles se sont succédé mais le principe et l’idée de base restent les mêmes dans l’enseignement de cette méthode chinoise ancestrale, conjuguant une partie très pragmatique et une théorie plus spirituelle qui fait appel aux astres et par conséquent aux énergies. L’objectif est d’aménager son intérieur, son bureau ou encore son jardin de façon à ce que ces énergies circulent mieux et se régulent d’elles-mêmes. Le but recherché est souvent de calmer le stress, de trouver le bonheur dans son environnement et de régler des problèmes tels que les soucis d’argent ou de santé. Pour cela il va inévitablement falloir faire du tri, du rangement et du ménage.

L’habitat sera réaménagé de façon à être en harmonie avec vos émotions, votre ressenti, vos attentes et vos besoins. Mais le Feng Shui se pratique avec patience et douceur. Cela nécessite une sorte d’introspection personnelle pour aller chercher les éléments essentiels au fond de soi. Peut-être un peu ésotérique à priori, cette pratique demande pourtant de nombreuses connaissances théoriques et pratiques. Ces méthodes s’apprennent et font l’objet de formations professionnelles approfondies. 

Concrètement, comment ça se passe ? 

Lorsque vous faites appel à un professionnel, celui-ci va d’abord chercher à cibler ce qui ne va pas. Problème d’argent, d’amour, de santé, de fatigue… La philosophie du Feng Shui partant du principe que tout est lié, une modification de votre environnement va provoquer une modification de votre comportement. Plusieurs paramètres sont à prendre en compte. 

Avant toute chose, il faut savoir que cette pratique est basée sur le calendrier chinois et sa nouvelle année. Le praticien va d’abord calculer votre ming gua, sorte d’identité énergétique, en se basant sur votre date d’anniversaire. Ce chiffre, entre 1 et 9, va déterminer vos énergies, vos directions, vos matières et vos couleurs. 

Ensuite il faut étudier l’environnement à modifier : l’univers de l’habitat, l’orientation du terrain, les formes de la maison. Ici, le praticien réalise une sorte de diagnostic, comme chez le médecin pour ensuite vous proposer le traitement adapté.

Chaque espace va être divisé en 8 secteurs qui représentent les 8 énergies correspondant elles-mêmes aux points cardinaux. C’est, entre autres, en fonction de ces éléments que les lieux vont être réaménagés. Dans ce cas, le praticien dispose d’outils d’analyse, sorte sue compas, appelés pa khua et luo pan.

Si vous êtes un puriste, une fois le Feng Shui du lieu établi, il vous faudra procéder un entretien annuel, au nouvel an chinois lorsque l’énergie nouvelle des astres survole votre habitation. C’est le côté céleste de la pratique. 

Enfin, histoire de revenir un peu sur terre, sachez que les services d’un professionnel vous couteront en moyenne entre 300 et 500 € pour un espace de moins de 100m2. Sachez aussi que si vous faites construire votre maison, l’architecte peut travailler en collaboration avec un praticien pour bâtir l’habitation selon les règles du Feng Shui. 

 

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© MARION PIZZETTA